Changement climatique en Colombie-Britannique : le présent et l'avenir

Le changement climatique en Colombie-Britannique est une question essentielle dont il faut parler, tout comme à l’échelle mondiale.

Il ne fait aucun doute que les activités anthropiques (activités humaines) ont augmenté le changement climatique au cours des derniers siècles. Les nations du monde entier en subissent déjà les conséquences et les effets destructeurs sur notre planète.

Malgré l'engagement du Canada à atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050, il lui reste encore un long chemin à parcourir. De l'air et pollution de l'eau à déboisement Au problème environnemental majeur qui cause le changement climatique, nous allons ici discuter en profondeur de la question du changement climatique en Colombie-Britannique.

Le changement climatique est naturel ; nous avons connu de nombreuses périodes glaciaires et périodes de dégel cycliques. Cependant, il est indéniable que nous, les humains, accentuons le changement climatique plus rapidement que nous ne pouvons nous y adapter.

Changement climatique en Colombie-Britannique

Comment la Colombie-Britannique contribue-t-elle au changement climatique

La Colombie-Britannique contribue au changement climatique principalement par les activités humaines. Les gens brûlent combustibles fossiles et convertir les terres forestières en terres agricoles.

Depuis le début de la révolution industrielle, les gens ont brûlé de plus en plus de combustibles fossiles et transformé de vastes étendues de terres forestières en terres agricoles.

La combustion de combustibles fossiles produit du dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. On l'appelle un gaz a effet de serre car il produit un « effet de serre ». L’effet de serre réchauffe la Terre, tout comme une serre est plus chaude que son environnement.

Le dioxyde de carbone est donc la principale cause du changement climatique induit par l’homme. Il reste très longtemps dans l’atmosphère.

D’autres gaz à effet de serre, comme le protoxyde d’azote, restent longtemps dans l’atmosphère. D'autres substances ne produisent que des effets à court terme. Cependant, toutes les substances ne produisent pas de réchauffement. Certains, comme certains aérosols, peuvent produire un refroidissement

10 mesures prises par la province pour lutter contre les changements climatiques

Le Canada, en tant que nation, s'est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030, dans le cadre de l'Accord de Paris. En juillet 2021, le Canada a amélioré les plans de l’Accord de Paris avec un nouvel objectif de réduction des émissions de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.

Cependant, la Colombie-Britannique a travaillé dans la mesure de ses capacités pour mettre en place plusieurs politiques d'atténuation du changement climatique qui ont été mises en œuvre au fil du temps dans la région, telles que les technologies et les investissements propres, les industries plus propres, l'adoption de politiques, etc.

Vous trouverez ci-dessous une discussion plus approfondie sur certaines mesures mises en place par la Colombie-Britannique pour lutter contre le changement climatique.

  • Adoption de politiques et de réglementations
  • Grâce à la préparation et à l’adaptation au climat
  • Traités et protocoles
  • Introduction de technologies propres
  • Investissement dans les technologies propres
  • Coopération internationale
  • Industries plus propres
  • Utilisation de pompes à chaleur et à économie d'énergie
  • Collaborations avec les gouvernements locaux
  • Bâtiments et communautés

1. Promulgation des politiques et des réglementations

Confronté directement à de nombreux effets du changement climatique, le Canada a adopté de nombreuses politiques visant à lutter contre les émissions pour guider toutes les régions, y compris la Colombie-Britannique.

La Loi canadienne sur la protection de l'environnement a été adoptée en 1999 pour lutter contre des polluants atmosphériques spécifiques et a fait l'objet de nombreuses modifications et ajouts depuis son introduction.

Comme le Wildfire Act, où tous les habitants de la Colombie-Britannique ont un rôle à jouer dans la réduction du risque d'incendies de forêt. La Wildfire Act explique les devoirs du gouvernement. Il établit les règles d'utilisation du feu et de gestion des incendies de forêt en Colombie-Britannique.

Le Wildfire La réglementation explique comment nous mettons en place nos lois relatives aux incendies de forêt. Aussi, la loi forestière est considéré comme un élément d’un engagement provincial visant à protéger et à maintenir l’environnement tout en garantissant une économie durable.

2. Grâce à la préparation et à l’adaptation au climat

La préparation au changement climatique est un outil essentiel qui renforce la capacité de réagir aux événements extrêmes comme les incendies de forêt, les inondations et les vagues de chaleur, ainsi qu’aux changements plus progressifs comme les pénuries d’eau et l’élévation du niveau de la mer.

La stratégie de préparation et d'adaptation aux changements climatiques de la Colombie-Britannique aide à protéger écosystèmes, réduire les coûts à long terme et assurer la sécurité des personnes et des communautés.

La stratégie de préparation et d'adaptation au climat de la Colombie-Britannique décrit un large éventail d'actions pour 2022-2025 pour faire face aux impacts climatiques et renforcer la résilience dans toute la Colombie-Britannique.

Les actions suggérées pour la stratégie sont soutenues par plus de 500 millions de dollars d'investissements et ont pris en compte les commentaires issus de l'engagement du public sur le projet de stratégie de préparation et d'adaptation au climat et d'autres facteurs tels que l'évaluation stratégique préliminaire des risques climatiques de 2019 et les événements météorologiques extrêmes de 2021.

Les actions de la stratégie sont regroupées en quatre voies clés et s'appuient sur le travail déjà en cours au sein des gouvernements, des Premières Nations, des entreprises, du monde universitaire et des organismes sans but lucratif.

La Colombie-Britannique s'efforce de garantir que nos communautés, notre économie et nos infrastructures soient prêtes à faire face aux changements climatiques tout en préservant les écosystèmes qui nous soutiennent tous.

3. Traités et protocoles

Le Canada, en tant que nation, a également conclu de nombreux accords environnementaux avec la communauté internationale. Le Canada a été le premier pays développé à ratifier la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique.

Par ce traité, les gouvernements du Canada ont pris des mesures pour protéger près de 10 pour cent de la masse terrestre du Canada et 3 millions d'hectares d'océan.

Le Canada a également signé plusieurs traités de gestion des déchets, notamment la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants et la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause pour certains produits chimiques dangereux.

Le Canada participe également à d'importantes organisations environnementales internationales, comme l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission nord-américaine de coopération environnementale.

4. Introduction de technologies propres

Bien que le secteur des technologies propres en Colombie-Britannique se développe chaque année, le secteur ne s'est pas développé aussi rapidement que dans d'autres pays, ce qui a entraîné un retard dans le pays sur le marché mondial.

Le Canada n'est classé qu'au 16e rang parmi les 25 principaux exportateurs, la Chine, l'Allemagne et les États-Unis occupant les trois premières places en matière d'exportation. Le gouvernement fédéral a investi 1.8 milliard de dollars dans les technologies propres, mais une partie de cet argent ne sera pas disponible avant 2019.

Selon un rapport de 2015 de la société de recherche Analytica Advisors, la part du Canada sur le marché international des biens issus des technologies propres a chuté de 41 cents entre 2005 et 2013. En 2015, l'industrie avait des revenus de 13.27 milliards de dollars, mais les bénéfices non répartis ont diminué chaque année pour le cinq dernières années.

L’un des moyens de réduire considérablement nos effets sur le changement climatique est d’utiliser des énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne et solaire, au lieu des combustibles fossiles. Bien que la transition vers une société sans combustibles fossiles puisse être difficile, si nous voulons préserver la Terre pour les générations futures, nous devons agir maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.

5. Investissement dans les technologies propres

La Colombie-Britannique abrite certaines des entreprises de technologies propres les plus innovantes au monde. En reliant les innovateurs et les adoptants, ce secteur sera bien placé pour croître tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en relevant certains des défis climatiques les plus difficiles auxquels nous sommes confrontés.

Le 1er février 2023, le député de Steveston-Richmond-Est, Parm Bains, au nom de l'honorable Harjit S. Sajjan, ministre du Développement international et ministre responsable de l'Agence de développement économique du Pacifique du Canada (PacifiCan), a annoncé 5.2 millions de dollars. un financement par l'intermédiaire de PacifiCan, ainsi que 2.3 millions de dollars de la province de la Colombie-Britannique, pour Foresight Canada.

Ce financement sera utilisé par Foresight pour établir le BC Net Zero Innovation Network (BCNZIN), réunissant des innovateurs, des entreprises et des parties prenantes pour promouvoir le développement de solutions de technologies propres compétitives et les commercialiser. L'objectif initial de Foresight sera de trouver des solutions pour les secteurs forestier, minier et de l'eau de la Colombie-Britannique.

Non seulement ce réseau accélérera le développement et l’adoption de technologies propres, mais il ouvrira également de nouveaux marchés et attirera des talents de classe mondiale dans la province.

Les attentes suscitées par ce projet motivent la croissance du secteur des technologies propres de la Colombie-Britannique, créant environ 240 nouveaux emplois et attirant 280 millions de dollars d'investissements. En plus d'importants avantages économiques, le projet a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 125 kilotonnes.

À l’échelle nationale, le gouvernement du Canada s’est engagé à atteindre zéro émission nette d’ici 2050. En Colombie-Britannique, PacifiCan investit dans le développement et l’adoption de solutions technologiques propres pour aider à atteindre cet objectif.

6. Coopération internationale

Le Canada est signataire du Protocole de Kyoto. Cependant, le gouvernement libéral qui a ensuite signé l'accord [clarification nécessaire] n'a pris que peu de mesures pour atteindre les objectifs du Canada en matière d'émissions de gaz à effet de serre.

Bien que le Canada se soit engagé à une réduction de 6 % par rapport aux niveaux de 1990 pour la période 2008-2012 en tant que signataire du Protocole de Kyoto, le pays n’a pas mis en œuvre de plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Immédiatement après les élections fédérales de 2006, le nouveau gouvernement minoritaire du premier ministre conservateur Stephen Harper a annoncé que le Canada ne pouvait pas et ne respecterait pas ses engagements.

La Chambre des communes a adopté plusieurs projets de loi parrainés par l'opposition appelant le gouvernement à mettre en œuvre des mesures de réduction des émissions.

Les groupes environnementaux canadiens et nord-américains estiment que la région manque de crédibilité en matière de politique environnementale et critiquent régulièrement le Canada sur les scènes internationales.

7. Industries plus propres

Par l'intermédiaire de CleanBC, le gouvernement travaille avec l'industrie et d'autres acteurs de la province pour réduire la pollution, améliorer l'efficacité et adopter de nouvelles technologies. Ils soutiennent également de nouvelles opportunités de croissance propre et à faibles émissions de carbone, compétitives à l'échelle mondiale et tirant parti des avantages de la Colombie-Britannique en matière d'énergie et de technologies propres.

Le marché mondial de l'énergie, des technologies, des produits et des services propres est évalué à plusieurs milliards de dollars, et les industries propres de la Colombie-Britannique ont une longueur d'avance pour répondre à la demande.

D’ici 2030, la Colombie-Britannique s’est engagée à réduire les émissions à l’échelle de la province à 40 % sous les niveaux enregistrés en 2007. Dans le cadre de ce plan, la Colombie-Britannique s’est fixée des objectifs de réduction des émissions dans les secteurs pétrolier, gazier et industriel. La Colombie-Britannique a donc établi une feuille de route sur la manière de réaliser cet exploit.

Voici quelques façons dont l’industrie pourrait être différente en 2030, sur la base de la Feuille de route pour 2030 :

  • De nouvelles grandes installations industrielles sont nécessaires pour élaborer des plans visant à atteindre zéro émission nette d’ici 2050.
  • Les émissions de méthane provenant du pétrole et du gaz seront réduites de 75 % d’ici 2030, et presque toutes les émissions industrielles de méthane seront éliminées d’ici 2035.
  • 300 millions d'arbres ont été plantés pour développer les puits de carbone de la Colombie-Britannique.

8. Utilisation de pompes à chaleur à économie d'énergie

100 % des habitants de Hartley Bay, une communauté Gitga'at sur la côte nord, disposent désormais de thermopompes éconergétiques dans leurs maisons, les gardant au frais en été et au chaud en hiver, tout en réduisant leurs factures de chauffage et en les réduisant. l'empreinte carbone de la communauté.

Les pompes à chaleur assurent également la filtration de l’air, réduisant ainsi les risques liés à la fumée des incendies de forêt pendant les mois d’été.

Le passage aux pompes à chaleur a été soutenu par le CleanBC Indigenous Community Heat Pump Incentive, qui aide à rendre les choix propres pour les bâtiments résidentiels et communautaires abordables et accessibles.

9. Collaborations avec les gouvernements locaux

Les gouvernements locaux jouent un rôle essentiel dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et dans l'adaptation au changement climatique grâce à leur gestion des bâtiments, des transports, de l'eau, des déchets et de l'utilisation des terres.

Depuis plus d'une décennie, les gouvernements locaux de la Colombie-Britannique ont fait preuve de leadership en matière de climat en signant la Charte d'action climatique, en respectant les engagements de la Charte tels que le suivi, la déclaration et la réduction des émissions, et en mettant en œuvre des mesures climatiques dans leurs juridictions.

10. Bâtiments et communautés

Grâce à CleanBC, la province élève les normes en matière de nouvelles constructions, encourage les améliorations éconergétiques dans les maisons, les écoles et les lieux de travail existants, et aide les communautés à réduire les gaz à effet de serre et à se préparer aux effets du changement climatique.

Dans le cadre de l'engagement de la Colombie-Britannique d'ici 2030 visant à réduire les émissions à l'échelle de la province de 40 % par rapport aux niveaux de 2007, la Colombie-Britannique s'est fixé comme objectif de réduire de plus de moitié les émissions dans les bâtiments et les communautés d'ici 2030. La feuille de route CleanBC jusqu'en 2030 trace les voies les plus prometteuses pour atteindre atteindre ces objectifs et trace la voie à suivre pour respecter notre engagement de zéro émission nette d’ici 2050.

Voici quelques façons dont nos bâtiments et nos infrastructures pourraient être différents en 2030, selon la Feuille de route pour 2030 :

  • Tous les nouveaux bâtiments en Colombie-Britannique seront zéro carbone, donc aucune nouvelle pollution climatique ne sera ajoutée à l'atmosphère par les nouveaux bâtiments après ce point.
  • Tous les nouveaux équipements d'espace et d'eau chaude seront efficaces à au moins 100 %, réduisant considérablement les émissions par rapport à la technologie de combustion actuelle.

10 façons dont le changement climatique affecte la Colombie-Britannique

Voici une liste et une discussion des 10 principales façons dont le changement climatique affecte la Colombie-Britannique.

  • Phénomènes météorologiques extrêmes
  • Augmentation du niveau de la mer
  • Impact sur l'écosystème
  • Changements de température et de temps
  • Chaleur intense et incendies de forêt
  • Glissements de terrain et inondations
  • Forte intensité de pluie
  • Impact sur la santé
  • Perte de vie humaine
  • Épuisement de l'Arctique

1. Événements météorologiques extrêmes

Les événements météorologiques extrêmes sont les plus préoccupants en Colombie-Britannique, notamment les fortes pluies et chutes de neige, les vagues de chaleur et la sécheresse.

Ils sont liés à inondation et les glissements de terrain, les pénuries d'eau, les incendies de forêt et la réduction de la qualité de l'air, qui entraînent tous des dommages aux terres agricoles, aux propriétés et aux infrastructures, des perturbations des activités, etc.

2. Augmentation du niveau de la mer

Dans de nombreuses régions de la région, les inondations côtières devraient augmenter en raison de l’élévation mondiale du niveau de la mer et de l’affaissement ou du soulèvement des terres au niveau local.

Le niveau de la mer au Canada augmente de 1 à 4.5 mm par année. Les régions qui connaîtront la plus grande grève sont toujours la région de l'Ouest, où nous avons la Colombie-Britannique.

3. Impact sur l'écosystème

Le rapport annuel 2011 d'Environnement Canada montre qu'il existe des preuves que certaines zones régionales de la forêt boréale de l'Ouest canadien ont augmenté de 2 °C depuis 1948.

Cela montre que le rythme du changement climatique entraîne des conditions plus sèches dans la forêt boréale, ce qui entraîne toute une série de problèmes ultérieurs.

En raison du changement rapide du climat, les arbres migrent vers des latitudes et des altitudes plus élevées (vers le nord), mais certaines espèces ne migrent peut-être pas assez vite pour suivre leur habitat climatique.

De plus, les arbres situés dans la limite sud de leur aire de répartition pourraient commencer à montrer un déclin de leur croissance. Des conditions plus sèches entraînent également une transition des conifères vers les trembles dans les zones plus sujettes aux incendies et à la sécheresse.

4. Changements de température et de temps

Les températures moyennes annuelles au Canada ont augmenté de 1.7 °C depuis 1948. Ces changements météorologiques n'ont pas été uniformes au fil des saisons.

En effet, les températures moyennes hivernales ont augmenté de 3.3 °C sur la même période, tandis que les températures estivales moyennes n'ont augmenté que de 1.5 °C. Les tendances n’étaient pas non plus uniformes d’une région à l’autre.

La Colombie-Britannique, les provinces des Prairies et le Nord du Canada ont été les plus touchés par le réchauffement hivernal. Pendant ce temps, certaines régions du sud-est du Canada ont connu un réchauffement moyen inférieur à 1 °C au cours de la même période.

Les changements liés à la température comprennent des saisons de croissance plus longues, davantage de vagues de chaleur et moins de vagues de froid, le dégel du pergélisol, une débâcle plus précoce des rivières, un ruissellement printanier plus précoce et un bourgeonnement plus précoce des arbres.

Les changements météorologiques comprennent une augmentation des précipitations et des chutes de neige dans le nord-ouest de l'Arctique.

5. Chaleur intense et incendies de forêt

Depuis une décennie maintenant, la Colombie-Britannique est confrontée à plusieurs problèmes environnementaux, tels que des inondations, la fonte des glaces, des incendies de forêt, une chaleur intense, etc. La région va de catastrophe en catastrophe, sans avoir le temps de s'en remettre. Ils sont optimistes quant au fait que le gouvernement fera les bons choix pour un avenir meilleur.

Malgré l'engagement du gouvernement fédéral à dépasser ses objectifs climatiques pour 2030, les Britanno-Colombiens affirment qu'il n'en fait pas assez pour lutter contre la crise climatique.

6. Glissements de terrain et inondations

La côte ouest du Canada est habituée aux hivers humides, surtout lors des événements de La Niña comme celui que nous vivons. Les précipitations les plus importantes ont été enregistrées le long de la frontière entre les États-Unis et le Canada.

La province canadienne de la Colombie-Britannique a reçu entre 150 et 200 mm de pluie, certains endroits recevant plus d'un mois de pluie en deux jours. Les autorités canadiennes ont qualifié le déluge qui en a résulté d'événement « une fois par an », ce qui signifie qu'une inondation de cette ampleur a 0.2 % (1 sur 500) de chances de se produire au cours d'une année donnée.

De nombreux Canadiens ont été touchés par des glissements de terrain et des inondations en Colombie-Britannique. Des vies ont été perdues, des milliers de personnes ont été déplacées, des propriétés et des entreprises ont été perdues et les événements dévastateurs se sont multipliés.

Lors de l'une des inondations survenues en Colombie-Britannique, la troisième plus grande ville et le plus grand port du Canada, Vancouver, a été complètement isolé après avoir perdu ses liaisons ferroviaires et routières à cause de glissements de terrain et de destructions causées par l'eau.

7. Forte intensité des pluies

Le signal du changement climatique est l’intensité des précipitations. Il ressort de la physique fondamentale qu’une planète plus chaude signifie des précipitations plus abondantes.

Les recherches montrent également que la trajectoire de la tempête hivernale se déplacera vers le nord, apportant des pluies plus intenses en Colombie-Britannique.

Selon un rapport du Vancouver Sun, les scientifiques avertissent depuis au moins trois décennies que la Colombie-Britannique est confrontée à une menace liée au changement climatique.

8. Impact sur la santé

L'Agence de la santé publique du Canada a signalé que l'incidence[orthographe] de la maladie de Lyme est passée de 144 cas en 2009 à 2,025 2017 cas en XNUMX.

Le Dr Duncan Webster, consultant en maladies infectieuses à l'Hôpital régional de Saint John, relie cette augmentation de l'incidence de la maladie à l'augmentation de la population de tiques à pattes noires. La population de tiques a augmenté en grande partie en raison des hivers plus courts et des températures plus chaudes associées au changement climatique.

9. Perte de vies humaines

Au moins 569 personnes sont mortes entre juin et août à cause de la chaleur, et avec plus de 1,600 8,700 incendies, la saison des incendies de forêt de cette année a été la troisième pire jamais enregistrée dans la province, incendiant près de XNUMX XNUMX kilomètres carrés de terres. Il a consumé le village de Lytton, où au moins deux sont également morts.

10. Épuisement de l'Arctique

La température moyenne annuelle dans le nord du Canada a augmenté de 2.3 °C (plage probable de 1.7 °C à 3.0 °C), soit environ trois fois le taux de réchauffement moyen de la planète.

Les taux de réchauffement les plus forts ont été observés dans les régions les plus septentrionales du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, où des augmentations annuelles moyennes de température d'environ 3.5 °C ont été observées entre 1948 et 2016.

Le changement climatique fait fondre la glace et augmente sa mobilité. En mai et juin 2017, de la glace dense atteignant 8 mètres (25 pieds) d'épaisseur se trouvait dans les eaux au large de la côte nord de Terre-Neuve, piégeant les bateaux de pêche et les traversiers.

Ce que l’avenir réserve à la Colombie-Britannique alors que le changement climatique s’aggrave

Le dernier rapport sur les conclusions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) réaffirme que les données scientifiques qui sous-tendent le changement climatique d'origine humaine ont déjà été démontrées et que nous en attendons encore davantage à l'avenir si la résilience au changement climatique n'est pas adoptée ou si une éventuelle méthode d'atténuation n'est pas adoptée.

Les changements climatiques se produisent à l'échelle mondiale, mais leurs effets se font sentir à l'échelle régionale, comme le montrent les tendances climatiques de la Colombie-Britannique. L'ensemble de données climatiques provinciales de la Colombie-Britannique montre qu'entre 1900 et 2012, le nombre de jours de gel par an a diminué de 24 jours, tandis que les températures hivernales ont augmenté de 2.1 °C et les étés de 1.1 °C.

Cependant, les chercheurs du Pacific Climate Impacts Consortium (PCIC) prévoient des changements comparables pour la Colombie-Britannique au cours des 100 prochaines années, en utilisant les mêmes simulations climatiques que celles du GIEC.

« Même dans un scénario d'émissions modérées de GES, d'ici 2100, cette province enregistrera probablement un réchauffement supplémentaire de 2.9 °C pendant les mois d'hiver et de 2.4 °C pendant les mois d'hiver. oC augmente en été, avec un réchauffement hivernal plus important dans le nord-est qu’ailleurs.

En outre, les régimes hydrologiques seront également affectés, les hivers étant susceptibles de connaître une augmentation de 10 % des précipitations et les étés pouvant devenir plus humides au nord et plus secs au sud.

Cela modifiera le fonctionnement des réseaux fluviaux, les conditions plus chaudes réduisant à la fois le manteau neigeux et la fonte qui en résulte au printemps et en été, ce qui aura un impact sur l'approvisionnement et la qualité de l'eau.

Conclusion

Les impacts du changement climatique et les coûts des événements extrêmes en Colombie-Britannique sont de plus en plus évidents, mais les réponses et les mesures d'adaptation restent réactives. Des mesures sont prises par le gouvernement et les individus pour lutter contre ce phénomène et pour remédier aux effets qui en résultent. problème environnemental mondial.

Recommandations

Consultant en environnement at Environnement Allez ! | + de publications

Ahamefula Ascension est consultant en immobilier, analyste de données et rédacteur de contenu. Il est le fondateur de la Fondation Hope Ablaze et diplômé en gestion de l'environnement dans l'un des prestigieux collèges du pays. Il est obsédé par la lecture, la recherche et l'écriture.

Soyez sympa! Laissez un commentaire

Votre adresse email n'apparaitra pas.